Les anciens commerces du quartier

Une certaine activité commerciale « ronronnait » dans le quartier. Nombre de ces commerces et artisans sont tour à tour disparus :
– Mme Arnould qui tenait une mercerie au 100 de la rue de Bellébat. La mercerie a été longtemps tenue par Mme Mattieu qui est toujours dans le quartier. C’était une dame adorable qui vendait de la mercerie et des nouveautés vestimentaires !! Il y avait même une cabine d’essayage.
– Ses voisins, Mr et Mme Sicot, avaient l’épicerie à l’angle de la rue Château Gaillard….
– Un bar-épicerie était tenu au 41 rue Bellébat. Un autre bar-épicerie a été démoli pour agrandir l’entrée de la venelle de Gien.
– Mr Beauvallet possédait le bar-épicerie au 41 rue Bellébat, devenu le Club de nuit « Le Réveil Bellébat », à l’angle de la venelle Doublet.
– Au 33bis il y avait un bar : « Le petit Poulbot »qui a fermé il y une quinzaine d’années, les propriétaires habitent toujours sur place.
– Mr Moreau puis Mr Ballery, exploitait le bar-épicerie au niveau de la venelle de Gien. Cette famille a été décimée dans un accès de folie du père qui a tué femme et enfant puis s’est suicidé, dans les années 1960.
– Monsieur Lempereur, le marchand de charbon au 18 rue de la Pellerine, avait un entrepôt contre mon mur. Sa belle-fille, Ginette Lempereur vit toujours dans le quartier.
– Un vieux couple qui vendait du lait et des bonbons à 1 centime rue Gaston Couté. L’épicerie rue Gaston Couté était tenue par Mr et Mme Bonnal. Mme Bonnal était la sœur de Mr Doré qui lui vendait le lait avec son épouse. Ils habitaient sur la place dans la maison de leurs parents.
– Presque en face, un cordonnier, très professionnel et très sympathique bien qu’un peu ronchon. Le cordonnier se trouvait sur le coté impair de la rue Gaston Couté, l’avenue Jean Zay passe maintenant sur sa maison.
– Un menuisier, aussi, venelle Doublet.
– Mr et Mme Lointier, matelassiers, au 11 rue de la Pellerine, où habitent actuellement Mr et Mme Pallu. Leur atelier occupait le garage actuel. Ils ont eu 75 ans de mariage. Mme Lointier est décédée à 98 ans en 1999. Mr Lointier a eu 101 ans en 2001.
– Le boulanger qui a fait construire sa boutique à l’angle de la rue Château Gaillard dans les années 1950 s’appelait Trochon. Les boulangers suivants, Mr et Mme Lop sont restés 15 ou 20 ans dans les années 90/2000. Leur vendeuse Nadine était « croustillante »
– En face, l’épicier Sicot a revendu vers 1952 à Mr Dassonville, qui a plus tard transformé la boutique en petite supérette. Après Dassonville , le magasin a été transformé en fleuriste, mais il n’a pas tenu longtemps
– Monsieur Doucet était coiffeur rue du Poirier Rond. Le coiffeur rue du Poirier Rond s’appelait Sedoux et non Doucet, à moins qu’il n’y ait eu Mr Doucet avant.
– A coté, Mr Marchand vendait et réparait des télévisions.
– Dargent était marchand de charbon au long de la voie ferrée, venelle de la Justice, au bord de la venelle de la justice où se trouvent actuellement des immeubles. Selon Mme Lempereur, il ne s’agissait pas de M. Dargent, mais des Ets Forestier, grossiste en charbons, où étaient déchargés les wagons pour les « charbonniers » des environs. En effet, ces établissements avaient un embranchements avec la ligne qui passe auprès.
– Mr Marché avait un négoce de matériaux au 2 rue de la Pellerine, il était aussi un champion de courses automobiles.
– Les cars de la TREC (Transport Régionaux de l’Est et du Centre) étaient garés à l’actuel carrefour Droits de L’Homme/Marie Stuart. L’immense parking était en terre battue et ne devait poser que peu de problèmes de ruissellement, mais les huiles de vidange maculaient le sol !
– A côté la famille Loiseau tenait un café-bar à l’angle Château-Gaillard/rue du Petit Pont.
– Mr Plane, le marchand de peaux de lapins qui vivait en clochard dans un taudis rue du Pressoir Neuf, alors qu’à sa mort, on a retrouvé une fortune cachée dans son matelas.
– Au 16 rue Bleue il y avait un brocanteur. Est-ce Mr Plane, le marchand de peaux de lapins ? Peut-être.
– La mercerie du 100 rue Bellebat a été longtemps tenue par Mme Mattieu qui est toujours dans le quartier , elle habite rue du Pressoir Neuf. C’était une dame adorable qui vendait de la mercerie et des nouveautés vestimentaires !! il y avait même une cabine d’essayage.
– Au 6 rue de la Pellerine se trouvait le cabinet dentaire de Mrs Berthion, qui n’existait plus en 1991.
– Mr et Mme Lointier, matelassiers, au 11 rue de la Pellerine, où habitent actuellement Mr et Mme Pallu. Leur atelier occupait le garage actuel. Ils ont eu 75 ans de mariage. Mme Lointier est décédée à 98 ans en 1999. Mr Lointier a eu 101 ans en 2001.
– Mme Genthillome était couturière. Son atelier de couture était où habite aujourd’hui Mme Maillard. Elle avait comme petite main Mme Gilbert, sa voisine d’en face qui habitait au 10 Ter rue de la Pellerine.
– Mr Gilbert était d’ailleurs menuisier.
– Mr Guédon, au 1 rue de la Pellerine, s’occupait d’installations sono.
– Le Dr Eliez, rue du Château Gaillard, était au dévouement sans limites.

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Plan du quartier en 1916-1919

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7 réponses à Les anciens commerces du quartier

  1. Menatory dit :

    La mercerie du 100 rue Bellebat a été longtemps tenue par Mme Mattieu qui est toujours dans le quartier , elle habite rue du Pressoir Neuf. C’était une dame adorable qui vendait de la mercerie et des nouveautés vestimentaires !! il y avait même une cabine d’essayage.
    Le cordonnier se trouvait sur le coté impair de la rue Gaston Couté, l’avenue Jean Zay passe maintenant sur sa maison.
    Les boulangers Mr et Mme Lop sont restés 15 ou 20 ans dans les années 90/2000. Leur vendeuse Nadine était « croustillante »
    Au 33bis il y avait un bar : « Le petit Poulbot »qui a fermé il y une quinzaine d’années, les propriétaires habitent toujours sur place.
    La TREC veut dire Transport Régionaux de l’Est et du Centre , je ne suis pas sûre que Mr La Trec ait existé.
    Après Dassonville , le magasin a été transformé en fleuriste , mais il n’a pas tenu longtemps.
    Voila ce que je peux rajouter , je demanderai à maman dont les grands-parents habitaient où nous sommes actuellement si elle a d’autres infos.

  2. admin dit :

    Quelques commentaires complémentaires reçus depuis la publication de cet article qui permettront de compléter le texte :
    – Mme Mercier : « A côté la famille Loiseau tenait un café-bar à l’angle Château-Gaillard/rue du Petit Pont ». Ces deux rues ne se croisent pas. Je pense qu’il s’agit de la rue du Poirier Rond plutôt que Petit Pont. »
    – Mme Lordet : « Au 6 rue de la pellerine se trouvait le cabinet dentaire de Mrs Berthion ,quand nous sommes arrivés en 1991 il n’exerçait plus. »
    – Mme Lempereur : « Très beaux résumés de la vie du quartier dans les années 1947. Je n’ai pas connu les fêtes de Bellébat puisque je suis arrivée rue de la Pellerine en Janvier 1951, lors de mon mariage mais j’ en ai beaucoup entendu parlé.
    Quant aux commerces du quartier, une petite rectification. Au bord de la venelle de la justice où se trouve actuellement des immeubles, il ne s’agissait pas de M. DARGENT, mais des Ets FORESTIER, grossiste en charbons où étaient déchargés les wagons pour les « charbonniers » des environs. En effet, ces établissements avaient un embranchements avec la ligne qui passe auprès.
    Il s’agit d’une petite mise au point sur ce sujet. Quant au reste c’est parfaitement retracé.
    Il me revient en mémoire qu’au coin de la rue Bellébat, à la place du boulanger, il y a eu un café, tenue par la grand mère de mon mari, avant son mariage dans les années 1880 ? »

  3. admin dit :

    Un oubli MAJEUR :
    Merci à Mr Serge Racinoux d’avoir partagé ses souvenirs du quartier et réveillé, ainsi, les souvenirs des habitants « historiques ».

  4. admin dit :

    Commentaires de Mme Tostivint :
    Merci pour l’historique du quartier. Il est bon d’ajouter :
    Mr et Mme Lointier, matelassiers, au 11 rue de la Pellerine, où habitent actuellement Mr et Mme Pallu. Leur atelier occupait le garage actuel. Ils ont eu 75 ans de mariage. Mme Lointier est décédée à 98 ans en 1999. Mr Lointier a eu 101 ans en 2001.
    Mr Berthion était chirurgien dentiste.
    Mme Genthillome était couturière. Son atelier de couture était où habite aujourd’hui Mme Maillard. Elle avait comme petite main Mme Gilbert, sa voisine d’en face qui habitait au 10 Ter rue de la Pellerine.
    Mr Gilbert était d’ailleurs menuisier.
    Mr Guédon, au 1 rue de la Pellerine, s’occupait d’installations sono.
    Le Dr Eliez, rue du Château Gaillard, était au dévouement sans limites.
    L’épicerie rue Gaston Couté était tenue par Mr et Mme Bonnal. Mme Bonnal était la sœur de Mr Doré qui lui vendait le lait avec son épouse. Ils habitaient ssur la place dans la maison de leurs parents.
    Le coiffeur rue du Poirier Rond s’appelait Sedoux et non Doucet, à moins qu’il n’y ait eu Mr Doucet avant.
    A coté, Mr Marchand vendait et réparait des télévisions.
    Au 16 rue Bleue il y avait un brocanteur. Est-ce Mr Plane, le marchand de peaux de lapins ? Peut-être.
    Voilà ce qui me revient, bien cordialement.

  5. Sébastien Petiteau dit :

    Merci pour cet article sur l’histoire du quartier, je me suis amusé à localiser sur une carte les différents souvenirs notés dans cet article. Il y a sûrement des erreurs et approximations, vous pouvez m’en faire part pour corriger :
    https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=zJvAnaCLSPDM.kwudjMbeCUdk

  6. admin dit :

    Génial !
    Il y a juste le café/bar de la famille Loiseau à l’angle Château-Gaillard/rue du Petit Pont. Je pense qu’il s’agit effectivement de la Rue du Petit Pont et pas de la rue du Poirier Rond. A l’époque, soit avant le percement de l’Avenue des Droits de l’Homme, les rues se croisaient bien. C’est du moins ce qu’indique l’extrait des plans de 1916-1919 (mais aussi sur celui de 1934) disponible sur le site des archives de la ville et que j’ai mis en fin d’article.

  7. MEDE dit :

    Bonjour,Mme Dassonville a mit en gérance la SUPERETTE à Mr&Mme Benoit en 1980,j’y est passé mon CAP de commis épicier de 1981à1983.Je suis d’ailleurs à leurs recherche,je n’ai gardé que de bons souvenirs d’eux.

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